La politique libérale de ces dernières années a profondément modifié le fonctionnement de nos collectivités.
Celles-ci pouvaient s’appuyer sur la DGF (Dotation globale de fonctionnement) qui, bien qu’inégale entre les communes, restait d’une année sur l’autre d’un même montant. Maintenant, c’est une baisse chaque année (10 millions en 10 ans). Cette dotation systématique a été remplacée par les subventions par « appel à projet » et toute demande doit être présentée et argumentée pour espérer en bénéficier. Les premières lésées sont les petites communes qui n’ont pas les services pour instruire des dossiers. Pour les autres, il faut être combattif et « monter au créneau » pour obtenir les subsides de l’État. Ce fonctionnement concerne aussi les associations sportives et culturelles qui peuvent obtenir des aides de l’État à condition d’avoir des « projets ».
À Yzeure, on nous dit que les subventions sont attribuées en fonction de nouveaux critères qui mériteraient d’être clairement identifiés. Pour notre part, il semble nécessaire que chaque association soit soutenue selon son niveau d’activité, son nombre d’adhérents, sa participation à la vie de la commune, sa notoriété mais aussi ses besoins. Il y a en effet beaucoup d’inégalités de moyens entre les associations. Certains sportifs ne payent que leur licence, le reste est pris en charge par le club, alors que d’autres doivent acheter et entretenir leur équipement, leur matériel, payer leurs déplacements et hébergements... Inégalité ? Oui car tous les jeunes, par exemple, ne peuvent pas s’acheter un vélo pour faire du cyclisme.
Publié le 3 avril 2024
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